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Les aventures de François à Koh Phangan

Petit carnet de voyage

Genou et téléphone

 

 

Pour aller chercher mon nouveau téléphone je circulais à vélo sur un quasi-piste cyclable, près de Thongsala, île de Koh Phangan, lorsque quatre chiens idiots se sont mis à aboyer et à me courir après. Le plus stupide des quatre s’est précipité devant ma roue et je lui suis rentré dedans. J’ai fait une chute sur le côté de mon genou qui avait déjà souffert d’un accident avec un chat. Le comble, c’est que le chien n’a pas souffert du tout, comme le chat.

 

 

Ça a l’air pire que c’est. Après lavage, désinfection et pansement, je suis comme neuf.
Mais pourquoi un nouveau téléphone ?
Je voulais faire l’essai d’un étui étanche que je n’ai jamais utilisé même si je le possède depuis deux ou trois ans. C’est une pochette transparente dans laquelle on peut mettre des objets sans risquer de les mouiller en allant se baigner dans l’océan.
À condition, bien sûr, de fermer l’objet hermétiquement. Et de faire un test avant d’y mettre des objets plus ou moins précieux.
J’ai mis dans cet étui quelques billets de banque et mon téléphone cellulaire. Et je me le suis suspendu au cou avec la dragonne. J’ai avancé dans la mer.
Après une minute ou deux, j’ai constaté que les billets de banque étaient mouillés. Je suis remonté sur la plage pour constater que les billets étaient récupérables, mais pas le cellulaire. Il est mort noyé.

 

 

C’est à Thongsala donc, principale ville de l’île Koh Phangan, que j’ai acheté pour 145$ CAD ttc un téléphone tout neuf, sans être sûr que ça fonctionnerait. La vendeuse y a inséré ma carte SIM de Videotron et la connexion se faisait. Après une petite heure à régler des paramètres, je constate que ça marche très bien. Mieux que l’autre, même — plus de mémoire, Android 8.1 plus récent.
J’ai presque envie de retourner remercier le chien.
Pour les technophiles, je signale qu’il s’agit d’un Huawei Y5 Lite, lancé en décembre 2018.
J’ai l’agréable impression, en choisissant cette marque, de faire un pied de nez à Trump et à Trudeau. Mais pas à Xi Jinping.
On ne peut pas déplaire à tout le monde tout le temps.