Beko, L’opéra de blues du pays des épines
Par Lova Rabary-Rakotondravony
Dans l’androy, chanter est une seconde nature. La musique s’apprend dès l’enfance, et accompagne jusque dans la mort. Le beko accompagne alors le défunt vers le royaume des ancêtres, tout en perpétuant auprès des vivants la sagesse et la philosophie des anciens. Récit d’une vie, le beko est aussi, et surtout, l’histoire d’une communauté. Le beko est un héritage, un patrimoine.