ActualitéExtraordinaires femmes ordinaires de la Réunion

Olivette Taombé

Olivette a soixante ans. Je suis allée la voir dans le bureau confortable qu’elle a aménagé, à La Mare, dans la commune de Sainte-Marie, dans un lieu plus ou moins désaffecté, occupé par diverses structures, associatives ou non. C’est là qu’elle abrite CLAP[1]. Il s’agit d’une association créée en 2009 et dont elle est la présidente. Le but de CLAP est de transmettre des compétences aux jeunes passionnés par l’audiovisuel. Elle met à leur disposition : matériel, lieu et connaissances afin que ceux-ci puissent réaliser le projet qu’ils ont en tête. Les jeunes arrivent de partout, quelquefois de l’ILOI[2], de la Mission Locale Nord,ou de l’Université mais surtout informés par le bouche-à-oreille. Ils viennent avec des idées de documentaires, de clips, de fictions voire de jeux vidéo et Olivette, en tant que bénévole, les aide à peaufiner leurs scripts, à utiliser les caméras, à affiner des dossiers pour obtenir des financements. Cette femme exceptionnelle est de celles qui pensent que pour lutter contre la haine et la peur, la connaissance, la culture, la science et l’art sont les meilleures armes. C’est pour cette raison que je suis allée l’interroger : nous partageons la même espérance. C’est aussi dans ce lieu qu’elle exerce son métier de réalisatrice et produit ses propres films.

Son dernier film « De la Sakay à la Carapa »[3] raconte l’histoire de deux cents familles réunionnaises, défavorisées, envoyées à Madagascar sous la députation de Michel Debré[4] (1963-1988). Ces familles sont formées à l’agriculture et l’Etat français leur donne des terres à cultiver à Madagascar. Peu après l’indépendance, sous la présidence de Didier Ratsiraka (1975-1993 ; 1997-2002), ces familles doivent quitter leurs terres et retourner à La Réunion. Il leur est proposé alors de renouveler le projet en Guyane mais cinq groupes seulement acceptent ce changement de vie, vers La Carapa. Olivette a raconté leur périple, et l’histoire de ces Réunionnais transplantés. Sujet passionnant qui s’inscrit dans un contexte politique complexe. En effet, on ne peut s’empêcher de se souvenir des terribles décisions de Debré concernant les « enfants de la Creuse[5] » ou la fameuse « ordonnance Debré » qui a imposé la mutation de force de fonctionnaires récalcitrants, proches du Parti communiste, ce que raconte si bien Nelly Barret dans son livre « Le cahier de Nelly[6] ».

Olivette est née à Saint-Denis. Elle se souvient peu de ses grands-parents, mais je souhaite quand même évoquer ce thème avec elle parce qu’un de mes objectifs, à travers ces portraits de femmes, est de comprendre comment s’est tissé ce métissage si particulier et si riche de la plupart des Réunionnais d’aujourd’hui. Son grand-père paternel était un yab[7], aux yeux bleu-vert, dont on retrouve les traces dans les yeux clairs d’Olivette. Il était « commandeur » dans les champs, c’est-à-dire qu’il dirigeait les équipes d’agriculteurs sur des terres qui ne leur appartenaient pas pour de gros propriétaires terriens. Ce grand-père était un séducteur né. Il a eu trois enfants avec la grand-mère d’Olivette mais cette dernière, une vraie cafrine[8], ne se laissait pas impressionner. C’est ce qu’on appelle une « femme debout »[9], c’est-à-dire, une femme fière, indépendante, non soumise. Le couple n’était pas marié et si la grand-mère a accepté que son premier enfant soit reconnu, elle a refusé que les suivants le soient pour qu’ils puissent porter son nom « Taombé », un nom qui porte en lui sa part africaine.

Ses grands-parents maternels, originaires de Sainte-Marie, étaient 100% Tamouls[10]. Malheureusement tous deux sont morts très jeunes et la maman d’Olivette s’est retrouvée orpheline à l’âge de cinq ans. Elle avait deux sœurs et un frère et a été placée dans un orphelinat catholique avec sa grande sœur. Malgré ce démarrage difficile dans la vie, la maman d’Olivette est aussi une femme de caractère, solide, courageuse. Elle a sept enfants qu’elle élève avec énergie et dignité. Lorsqu’Olivette a cinq ans, ses parents divorcent. Elle connait peu son père mais admire sa mère qui, bien qu’illettrée, a exercé de nombreux métiers, sans se plaindre, pour nourrir et éduquer ses enfants : gouvernante, cuisinière, femme de ménage.

Olivette garde quelques souvenirs de cérémonies tamoules qui avaient lieu chez son oncle, dans son propre temple. Ces cérémonies l’intriguaient, lui faisaient même un peu peur parce que personne ne lui expliquait de quoi il était question. Devenue adulte, elle s’informe sur la religion hindouiste. Elle se renseigne seule sur les divinités majeures et leurs rôles respectifs et réalise ses démarches de manière autodidacte pour approcher et comprendre la religion de ses ancêtres. A la Réunion, la peur, les réticences induites par les cérémonies religieuses des Tamouls, les superstitions qui leur sont associées, viennent d’une méconnaissance qu’elle est heureuse d’avoir vaincue.

La petite fille est toutefois catholique, baptisée, active au catéchisme et engagée dans une chorale, participant à des séminaires. Vers l’âge de seize ans, sa foi est si prégnante qu’elle envisage de devenir nonne, mais sa ferveur se transformera progressivement en une spiritualité plus abstraite et son amour pour Dieu mutera en un amour plus général, un humanisme qui l’amène à se rapprocher davantage de ses congénères.

De l’hindouisme elle garde désormais les rituels, pratique jeûnes et carêmes, mais sa religion est plutôt de l’ordre de l’intime.

L’école joue un rôle positif dans la vie d’Olivette. La petite fille adore lire et s’intéresse à tout ce qu’elle trouve. Comme sa maman travaille dans une famille qui lit des magazines tels que Le Point, l’Express, Historia, elle les rapporte à la maison une fois que la famille en a terminé la lecture et Olivette s’en délecte : elle dévore tout. Dès l’âge de 10/12 ans, elle lit les critiques de films (qu’elle ne peut pas aller voir) et elle se fabrique des fiches de vocabulaire du cinéma. Sa curiosité et sa culture générale séduisent ses professeurs. Sa professeure de français lui propose alors de faire du bénévolat le mercredi après-midi à l’Association des Ecrivains Réunionnais, l’ADER dont le président était Alain Gili. Elle y fait le suivi des courriers, le classement, mais c’est aussi pour elle l’occasion de rencontrer des réalisateurs, des acteurs tels que Floyd, des écrivains dont Emmanuel Genvrin du théâtre Vollard, qui venait faire ses recherches pour sa pièce de théâtre « Marie Décembre ».Elle rejoint ainsi la troupe dans cette pièce et y joue le rôle d’une femme Yambane[11]. A l’époque,c’était Alain Gili qui organisait le festival du film d’Afrique, il y recevait beaucoup de réalisateurs dont la grande réalisatrice Guadeloupéenne Sarah Maldoror[12]. Ces derniers l’introduisent dans le milieu de la culture. Pour Olivette, l’école est aussi un moyen de sortir de la misère. Une autre professeure aura joué un rôle déterminant. Il s’agit d’une professeure d’anglais qui lui a offert un roman en anglais et l’a abonnée à des revues britanniques.

Après le Bac, Olivette rêve de faire un D.U.T de journalisme mais il n’y en a pas à La Réunion. Elle intègre sans conviction l’Université de Droit, rue de la Victoire à Saint-Denis qu’elle arrête au bout de quelques mois. Elle épouse un Zoreil[13], travaille comme secrétaire, a deux enfants, mais ne perd pas de vue son rêve de journalisme. Un jour un ami lui dit : « Si tu n’essaies pas, tu le regretteras » Elle se lance alors et décide de faire des comptes rendus d’audience au tribunal de St-Denis. Elle suit un grand procès politique celui d’Éric Boyer, président du Conseil Général, sur une affaire de marchés truqués et dans la salle des pas perdus, elle rencontre des avocats et journalistes parisiens et surtout Jean-LouisRabou[14], rédacteur en chef du Quotidien.Sa démarche lui rappellera ses débuts, par conséquent, il fera un article sur elle pour son journal. Il lui propose d’écrire pour Visu[15], ce qu’elle accepte avec enthousiasme. Mais Olivette n’en reste pas là. Elle veut se perfectionner et décide d’aller faire une formation intensive au Centre de Perfectionnement du Journalisme de Paris pendant trois mois.

Après cette formation, elle revient à la Réunion et se fait embaucher par le quotidienLe Réunionnais[16], propriété du groupe Apavou. Elle y travaille jusqu’à la fermeture du journal. Elle se souvient, lors d’un reportage pour la fête Kaf[17], chez GramounLélé[18] à St-Benoit, d’avoir rencontré un journaliste Centrafricain, Pape Séné. Celui-ci lui avait dit « la presse écrite est fichue ». Cette phrase tourmente Olivette et même si ce présage est venu bien avant la multiplication des réseaux sociaux, et de la configuration actuelle des médias en ligne et des chaînes d’info en continu, elle décide de se former à l’audiovisuel en 1995. Elle choisit donc de partir faire une formation intense en audiovisuel avec le CFPJ, au centre d’Images de Grammont à Montpellier, pendant juillet-aout. A la fin de sa formation, elle s’installe seule avec ses enfants en Dordogne et rejoint alors une chaîne de télévision de proximité, Aqui-TV, où elle couvre l’actualité des 4 Périgords dont le festival du film de Sarlat où elle rencontre les réalisateurs des DOM et des étudiants de la Réunion. Elle y reste un an. Au bout d’un an, elle a l’impression d’avoir fait le tour de la Dordogne. Elle décide donc de s’installer à Bordeaux où elle se fait embaucher par France 3-Aquitaine, grâce à son dynamisme, son talent et son opiniâtreté. A France 3-Aquitaine, à travers ses reportages d’actualités, elle a l’opportunité de rencontrer de nombreuses personnalités du sport, de la politique et de la culture : la Présidentede l’ONU (Madeleine Albright), Aimé Jacquet, entraîneur de l’équipe de France pour la coupe du monde de 98, Gaston Flosse, le Président de la Polynésie Française, le groupe Africando, GramounLélé en concert pour la « fètKaf » à Bordeaux, les grands musiciens de jazz américains, l’ensemble Héritage Ethnic, venus de Chicago, le fils de Jean-Marie Tjibaou pour l’inauguration du centre qui lui est dédié à Nouméa ainsi que La Baronne Philippine de Rothschild qui recevait un grand peintre espagnol sur le point de peindre un tableau inédit en guise d’étiquettes à poser sur les bouteilles des grands crus de son château Mouton Rothschild, le Baron de Montesquieu au château de La Brède. Lorsque Johnny Hallyday est accueilli par Alain Juppé pour lui remettre la médaille de la ville,c’est elle qui fera le meilleur reportage sur sa visite et son reportage sera diffusé au niveau national !

Elle fait de nombreux reportages sur des personnalités diverses, qui ont un lien avec les DOM-TOM, comme Dédé Fourez[19], le célèbre Salséro, originaire du Port. Elle couvre aussi les commémorations de l’abolition de l’esclavage à Bordeaux avec Karfa Diallo de l’association « Mémoires et Partages ». Elle devient finalement la correspondante de RFO Paris pour les DOM-TOM sur toute l’Aquitaine.

Une sorte de « join-venture » se met en place entre France 3 Aquitaine et RFO Paris pour couvrir l’actualité des DOM.

C’est ainsi qu’elle intègrera parfois la rédaction de RFO Paris, puis celle de RFO Guadeloupe en juillet-août, caméra à l’épaule sur le fameux tour de la Guadeloupe. Au début, elle surprend : c’est en effet la première femme avec une caméra aux Antilles.

En 2001, elle vient en vacances à La Réunion. Elle me dit en riant que l’on ne devrait pas revenir en vacances…ces vacances lui ont fait prendre conscience de son amour pour son île : elle ne veut plus retourner en métropole !A son retour à Bordeaux, elle quitte France 3 et, en un mois, son déménagement est sur le bateau de retour pour la Réunion.

Elle présente désormais des émissions pour Antenne Réunion. La première sera consacrée aux jardins créoles. Elle est la présentatrice de l’émission « Jardins secrets ». Elle met en valeur l’agencement des jardins créoles, plantes ornementales à l’avant, capillaires et plantes d’intérieur sous les varangues, herbes médicinales ou aromatiques à l’arrière, à proximité des cuisines extérieures non loin des « parcs-poules[20] ». Elle découvre la passion des Réunionnais pour les anthuriums dont ils cultivent toutes sortes de variétés aux couleurs différentes, allant du presque vert au rouge vermillon éclatant. L’anthurium, avec sa forme en cœur est la plante fétiche des jardins créoles. Les roses de bourbon sont aussi plébiscitées par les jardiniers amateurs de l’île.

Olivette décide plus tard de produire elle-même ses émissions et fonde la société « Mascareignes productions » qui deviendra ensuite « Mascareignes production International ». Elle peut alors produire ses propres sujets. Ainsi, elle crée une émission intitulée « Vyin La Kaz »[21] qui valorisele patrimoine architectural local. Elle travaille en collaboration avec l’architecte des bâtiments de France et donne la parole aux divers artisans, comme les tailleurs de bardeaux par exemple. Olivette laisse l’opportunité à chaque famille de raconter l’histoire de sa maison. Cette émission aura beaucoup de succès.

 

 

Plus tard, elle propose un nouveau sujet intitulé « Indigo » qui traite de mode, en mettant en valeur la créativité des stylistes réunionnais, mais aussi de beauté, de bien-être, de culture à travers des professionnels créoles. Son émission est sponsorisée par l’Oréal !

Une autre de ses émissions se nomme « Paroles d’enfants ». C’est un programme quotidien de 3 minutes dans lequel on entend les réponses d’enfants à des questions posées sur n’importe quel thème.

Elle aborde aussi la problématique de l’écologie à travers un sujet dont le titre est « naturellement », sponsorisé par le Parc Naturel et par La Chambre de Commerce et de l’Industrie. L’émission passe sur Réunion La Première et présente des lieux particulièrement riches du patrimoine naturel. Une rubrique « biodiversité », une autre « tisanerie » enchantent les spectateurs. Certains endroits, comme par exemple la forêt de Bébourg sont visités avec un guide de l’ONF qui, en explique les particularités.

Enfin, on trouve aussi une autre émission consacrée à l’architecture locale « Bati -Déco », qui incite à la restauration des cases traditionnelles par le bricolage.

Lorsque j’interroge Olivette sur ses rapports avec la France métropolitaine, elle est un peu réticente et me dit que ce serait bien si cette dernière respectait sa devise « Liberté, Egalité, Fraternité ». Elle déplore aussi la situation de La Réunion qui, du fait de l’amendement Virapoulle[22], est privée de décisions qui devraient lui incomber et la laisse sous la tutelle de La Métropole et traite de ce fait les Réunionnais en citoyens immatures.Ainsi, les Réunionnais ne peuvent pas, d’un point de vue juridique, nouer d’accords avec les territoires proches comme Madagascar, l’Inde ou l’Afrique. Cet amendement empêche aussi tout droit de La Réunion à l’autodétermination – comme les autres départements de l’outremer -puisque son statut ne peut évoluer du fait qu’il est inscrit dans la constitution. Elle aimerait que cet amendement soit abrogé. Elle dit que l’Europe est un continent vieillissant dans lequel La France qui se calque sur les décisions allemandes et bruxelloises, elle a du mal à sauvegarder une économie endogène. Elle trouve dommage que l’hexagone ait perdu ses industries qui se sont en majorité délocalisées, laissant le pays en proie à un chômage de masse. Elle a l’impression que le pays s’écroule, pris dans la tourmente de la globalisation qui prive ses habitants d’autonomie et les réduit à un rôle de simples consommateurs ce qui lui semble très artificiel et inintéressant. Elle regrette que le pays ne sache pas assez profiter de sa diversité qui pourrait pourtant être une source d’enrichissement et devrait assumer son histoire et valoriser les apports culturels des anciennes colonies et de l’Afrique.

Olivette Taombé est une jeune femme énergique, c’est certain. Mais elle est aussi généreuse. Son projet entamé, CLAP, crée sa chaîne You Tube sur laquelle on peu découvrir toutes les productions de l’association, par exemple « Noutzistoir, nout mémoire, nout force » qui raconte les grandes dates de l’histoire de La Réunion. Enfin, une autre émission intitulée « noutgramoune, noutzarlor » recueille la mémoire des anciens à travers des petits reportages qui constitueront aussi des archives numériques pour la ville. Transmettre, valoriser le patrimoine ancestral de son île est toujours sa ligne de conduite.

Elle est décidément concentrée sur la volonté de mettre à la portée des jeunes générations ce qu’elle sait et surtout de faire partager le goût de découvrir, d’apprendre, toujours davantage et c’est dans cette optique qu’elle est en train de mettre en place un centre de formation. Elle mène depuis un an, une expérimentation intitulée « digital lab ». Une quinzaine de jeunes passionnés et autodidactes dans tous les domaines du numérique se sont réunis dans le but de créer des contenus pour le grand public. Ce projet devrait voir le jour dans un délai de trois ans.

Son engagement pour la culture à Sainte-Marie, l’a propulsée au poste d’élue à la Culture à Sainte-Marie. Elle siège au conseil municipal et met son expérience de 10 années de terrain à promouvoir l’histoire, le patrimoine et la culture dans tous les quartiers de la ville au service de l’intérêt général et des autres conseillers.

Simultanément, Olivette est à l’initiative de la création d’un syndicat qui rassemble les professionnels de la filière cinéma et images animées de La Réunion toujours dans le but de développer l’industrie digitale sur notre territoire qui permettra de créer de nombreux emplois pour la jeunesse née dans le numérique. Ce syndicat comptepresque une centaine de membres et elle en est la secrétaire générale. La formation devient son cheval de bataille, elle a aussi l’intention de proposer une formation dans le domaine de l’audiovisuel au Pôle Emploi, la Région et le CNFPT[23]dont les locaux sont tout proches. Belle énergie !

On ne peut sortir du « fénoir »[24] que par la connaissance et Olivette avance dans la lumière et diffuse sa lumière! Elle est incontestablement une personnalité remarquable de La Réunion.

 

 

 

[1]Cinéma Loisirs et Association de Production

[2]Institut de l’image de l’Océan indien

[3]https://www.youtube.com/watch?v=7G-vcnzcbLg

 

 

[4]https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Debr%C3%A9

 

[5]https://www.youtube.com/watch?v=b1As4ch-5jI

 

[6]Editions Orphie 2018

[7]Les Yabs sont des créoles blancs, souvent occupant des Hauts de l’île.

[8]Les Cafres sont des Noirs, généralement descendants d’esclaves.

[9]Il faut prononcer le « T » final.

[10]Les Tamouls sont originaires du Tamil Nadu, province du Sud de l’Inde. Ils sont venus comme « engagés » pour remplacer les esclaves, dans les plantations lorsque l’esclavage a été aboli en 1848.

[11]Noire issue d’un groupe minoritaire venu d’Afrique orientale

[12]https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarah_Maldoror

[13]Français « de France »… !

[14]https://www.la-reunion-des-livres.re/auteur/rabou-jean-louis/

[15]Visu est un magazine hebdomadaire associé au Quotidien. Il est consacré aux programmes télé et propose quelques rubriques culturelles.

[16]http://queenmay.weebly.com/uploads/1/4/0/7/14077003/journal_le_runionnais.pdf

 

[17]La « fetkaf » est la fête associée à la libération des esclaves, le 20 décembre à La Réunion.

 

[18]https://fr.wikipedia.org/wiki/Granmoun_L%C3%A9l%C3%A9

[19]https://www.youtube.com/watch?v=_XfB3d-FUVU

 

[20]poulaillers

[21]« Viens à la maison »

[22]https://fr.wikipedia.org/wiki/Amendement_Virapoull%C3%A9

 

[23]Centre National de la Fonction Publique Territoriale

[24]Fénoir = obscurité mais aussi obscurantisme.

Propos recueillis par Brigitte Finiels en avril 2021