860 800 Réunionnais !
Selon l’INSEE, avec une diminution des naissances et avec une augmentation des décès, le nombre de Réunionnais est toujours en hausse. En 2016, ils étaient 860 800.
Même si le rythme est deux fois moindre que lors de la première décennie des années 2000, la population de la Réunion continue donc d’augmenter de plus 5 600 habitants par an, soit une hausse de 0,7%.
Une légère baisse de la natalité
2016 a été la première année depuis 1999 où le nombre des naissances est passé en-dessous de la barre des 14 000. Les naissances restent donc importantes même si elles commencent à marquer une légère baisse due au fait qu’il y a moins de femmes en âge d’avoir des enfants.
28% d’entre elles ont moins de 25 ans et 2,7% sont mineures. Le taux de fécondité est de 2,4 enfants par femme. La Réunion est ainsi, après Mayotte et la Guyane, la 3ème région de France à avoir la natalité est la plus élevée.
Une hausse de la mortalité
Même si elle reste plus jeune que la population métropolitaine, la société réunionnaise vieillit avec des enfants du « baby-boom » qui sont maintenant des seniors, ce qui explique un taux de mortalité qui continue à augmenter, représentant en 2016, 5,5 décès pour 1 000 habitants.
Les décès masculins sont les plus nombreux avec 2 570 décès contre 2 120 pour les femmes. Les hommes décèdent plus jeunes : la moitié d’entre eux ont en moyenne moins de 70 ans contre 80 ans pour les femmes. Les raisons de cette inégalité sont dues à l’alcoolisme, au tabagisme et aux accidents qui sont des facteurs plus fréquents chez les hommes.
Malgré cette réalité, les hommes ont tout de même gagné 4,2 ans ces 10 dernières années, affichant une espérance de vie de 77,3 ans (soit un gain de 3 ans) contre 83,8 ans pour les femmes. La Réunion reste l’un des départements où l’espérance de vie des hommes est la plus basse, juste avant les Hauts-de-France.
La mortalité infantile ne baisse plus depuis 1990 et reste élevée, deux fois plus qu’en métropole. En 2016, 98 nourrissons sont décédés au cours de leur première année. Selon l’INSEE, ce chiffre s’explique par des conditions socio-économiques moins favorables et des facteurs à risque qui fragilisent les grossesses : la jeunesse des mères, l’obésité ou le surpoids et les maladies chroniques.